A la fin de notre journée à Nara, en repartant vers la gare, nous sommes intrigués par un attroupement dans la rue. Soudain, nous entendons de grands cris d’hommes. En jouant des coudes pour comprendre ce qu’il se passe, nous voyons dans un boutique deux hommes qui, à l’aide de grands marteaux en bois, frappent une pâte verte dans une sorte de mortier. Ils crient à tour de rôle au moment de frapper. Deuxième étape : l’un ajoute de l’eau dans la pâte avec ses mains tandis que l’autre continue de frapper. La scène est assez impressionnante : les deux hommes doivent être bien coordonnés pour que celui qui tient le marteau n'écrase pas la main de celui s’occupe de l’eau! Lorsque la pâte est prête, elle est mise dans une machine qui en fait de petites boules, puis une femme roule les boules dans de la poudre de cannelle. Nous nous précipitons comme tout le monde pour en acheter. Résultats du test :

  • Aspect : la pâte est assez molle est gluante. Elle est fourré aux haricots rouges sucrés.
  • Goût : sucré mais pas trop, goût de thé et de cannelle. Bon mélange entre la texture de la pâte et celle des haricots.

Verdict : très bon!

Après renseignements, il s’agit de mochis, une pâtisserie très connue au Japon. La pâte est faite à base de riz gluant cuit. A Nara, ils ajoutent du thé vert (d’où la couleur!). Normalement on consomme le mochi durant les grandes occasions comme le Nouvel An, et sa préparation est traditionnellement effectuée en public.

Première étape : les deux hommes frappent la pâte à tour de rôle Première étape : les deux hommes frappent la pâte à tour de rôle
Deuxième étape : l'un ajoute de l'eau avec ses mains, tandis que l'autre continue de frapper (toujours à tour de rôle!) Deuxième étape : l'un ajoute de l'eau avec ses mains, tandis que l'autre continue de frapper (toujours à tour de rôle!)
La dame qui intervient au bout de la chaîne La dame qui intervient au bout de la chaîne
Notre mochi! Notre mochi!